Aujourd’hui, on est confronté à un fléau encore peu connu mais pourtant bel et bien présent depuis des dizaines d’années.
Ce fléau n’est autre que les déchets textiles.
Ces déchets textiles sont générés de deux manières différentes :
– L’industrie textile produit énormément de vêtements chaque jour et une partie des chutes de coton ou autres fibres ne sont pas utilisées ou réutilisées, elles sont donc jetées.
– Nous, consommateurs, sommes responsables de ce fléau, car nous consommons énormément.
Rien qu’au Etats-Unis, un américain jette chaque année 37 kilos de vêtements ce qui représente 11 millions de tonnes par an.
Le nombre de vêtements acheté ces 10 dernières années ont augmentés de plus de 60%.
Ces vêtements achetés sont souvent démodés dans les 3 à 6 mois après leur mise en vente.
Ces vêtements sont donc mis au fond du placard ou jetés car démodés alors que leur état est parfait.
La fast-fashion provoque de nombreux déchets textiles.
L’un des plus grands fléaux environnementaux associés à la mode provient de l’utilisation de fibres synthétiques, qui augmente rapidement. Prenez le polyester, il émet presque trois fois plus de dioxyde de carbone dans son cycle de vie que le coton.
Le polyester est présent dans 60% des vêtements d’aujourd’hui, il prend des décennies à se dégrader.
Environ 21,3 millions de tonnes de polyester ont été utilisés dans les vêtements en 2016, soit une augmentation de 157% par rapport aux années 2000. Les combustibles fossiles sont nécessaires pour produire du polyester et l’empreinte carbone est presque trois fois supérieure à celle du coton.
Nos choix de consommation peuvent améliorer les choses, c’est vrai qu’un prix bas est attrayant, car on pense faire des économies.
Mais l’impact sur la planète est quant à lui important…
Ne sommes-nous pas plus satisfaits si notre achat améliore la vie des personnes à l’autre bout du monde tout en préservant notre planète ?
Aucun commentaire